Evènements - Actions en cours ou à faire

le collectif BonSens a déposé une plainte contre les représentants de la commission mixte parlementaire : 

https://bonsens.info/plainte-penale-contre-les-parlementaires-de-la-commission-mixte-parlementaire/

chacun d'entre nous peut interpeller son député ou sénateur qui aurait voté pour la reconduite et même le durcissement des mesures sanitaires en place.
Interpellation d'initiative citoyenne

vidéo d'une sommation Interpellative dans le Grand Est
dans le Grand Est un collectif, par l'intermédiaire d'un huissier, a mis en demeure le recteur d'académie de répondre à un certain nombre de questions sur les mesures mises en place dans les établissements scolaires depuis un an et demi.

J’ai voulu retranscrire par écrit notre belle rencontre de cette soirée placée sous le thème :
Et vous comment faites vous pour tenir ?
Mais les mots ne sont pas venus aussi aisément que je l’attendais.
C’est en effet assez difficile de réduire à des paroles ce qui est de l’ordre du ressenti.

Vous pardonnerez, je l’espère, mes ergotages éventuels et quelques imprécisions dans la
retranscription des témoignages. Je m’attacherai à partager ici les idées maitresses, teintées de mon
interprétation personnelle, sans pour autant en dévoiler leurs auteurs. J’espère que je saurai
retranscrire au mieux ce que chacun de ceux qui étaient présent aura pu percevoir de cet échange.


Ce qu’il ressort de tous ces témoignages c’est le besoin de conserver, par tous moyens, les rapports
humains qui sont essentiels et vitaux. Cette crise nous aura permis d’en prendre toute l’importance
et d’en apprécier désormais tous les bienfaits au-delà même du caractère social auquel on voudrait
les limiter. La privation de ces échanges humains, imposée par ces mesures iniques, a permis de
mettre en évidence leur indispensable nécessité. L’humain se caractérise par le lien qu’il est capable
d’établir autour de lui. Pas seulement pour sa survie naturelle, voire physiologique, mais pour son
épanouissement personnel et sa réalisation.

C’est pour beaucoup, le sens premier de leur vie et relève de l’essentiel, peut-être bien plus encore
que la subsistance alimentaire.

Mais si ce lien privilégié avec l’autre, qui se nourrit de sa différence et s’enrichit du partage est
apparu comme une évidence, celui d’avec le vivant s’est révélé tout aussi essentiel.

Le rapport au vivant dans ce qu’il a de naturel et respectueux du cycle de la vie a pris le pas, pour
tous ceux qui ont eu l’opportunité d’en prendre conscience, sur tous les autres aspects de notre vie
sociale à commencer par le caractère presque insipide de la consommation déraisonnée et
matérialiste.

Dans ce rapport au vivant, il y a, pour certains, le retour ou la découverte d’une forme de
communion avec la nature, au-delà de sa dimension de mère nourricière, mais aussi une source
d‘apaisement.

Cela permet de replacer l’humain dans un tout auquel il appartient et où il n’est que de passage.
Imposant ainsi un respect et une humilité dans le sens étymologique du terme : humus la terre,
retour à la Terre.

Bien entendu dans le vivant, l’animal occupe une place privilégiée dans l’échange indispensable et
salutaire. Certains d’entre nous, au delà du prétexte de se donner un alibi face à des mesures encore
inconcevables deux ans en arrière, se sont découvert une dévotion à ces nouveaux alliés face à une
solitude pesante. Mais plus que la solitude elle-même, c’est l’incompréhension de ne plus être en
lien affectif et intellectuel avec son propre cercle d’amis ou de famille, que cette nouvelle complicité
est venue compenser et même remplacer. En effet, si la nature, qu’elle soit animale ou non, peut
être parfois effrayante par certains de ses aspects, elle ne sera jamais maléfique, elle !

Une donnée d’importance aussi, que ces mesures, encore une fois incompréhensibles et
inadmissibles, ont pu mettre en évidence, c’est notre rapport au temps. Alors que notre système
sociétal cherche à le rentabiliser par tous les moyens, parvenant à nous culpabiliser de « prendre
notre temps », les pauses incongrues, qu’ont été ces confinements, ont permis, à ceux qui en ont
trouvé l’énergie, d’apprécier un temps qu’ils n’avaient pas su prendre avant. Et savourer ainsi,
chaque instant sans en attendre plus que ce qu’il offrait déjà. Cela a donné lieu à des moments
privilégiés grâce à la désertion des zones d’affluence comme les grandes villes, les autoroutes ou
tous les lieux dont l’homme a pris possession comme un dû. Son absence, a révélé alors que la
planète n’a aucunement besoin de lui, et qu’il doit se rappeler, chaque jour, du présent qui lui est
fait de pouvoir y vivre. Certains ont eu la chance d’en prendre conscience comme une révélation qui
ne demandait qu’à être admise.

Au-delà de ces moments privilégiés dont aucun d’entre nous ne pensait un jour en être le témoin, la
réalité humaine dans sa mesquinerie, sa fourberie et son égoïsme a eu tôt fait d’occulter tout cela.
Alors s’est présenté le choix, de conserver ces moments comme un doux souvenir ou décider d’y voir
une ligne directrice pour le chemin à suivre, qui passerait désormais, plus que jamais, par le respect
du vivant dans ce qu’il a de fragile et magnifique.

Comme la peur distillée quotidiennement par tous les pores médiatiques de notre société, il a fallu
apprendre à gérer sa colère aussi. Qu’elle soit liée à une incompréhension de se retrouver si seul face
une évidente machination et manipulation. Mais aussi la colère face cette utilisation indécente d’un
décompte journalier morbide, d’un irrespect insupportable de la douleur qu’il véhiculait.

Cette peur et cette colère, au combien légitimes et compréhensibles, il a fallu apprendre, dans un
premier temps, à les accepter puis à s’en défaire. Car ce sont des poids que l’on porte nous même,
souvent pour les déverser vers les autres, alourdissant ainsi notre quotidien sans impacter leur
indifférence. C’est nous qui en supportons tout le poids et la noirceur. Et lorsque l’on parvient à s’en
défaire, l’allègement est quasiment de l’ordre du physique, à tel point que l’on en ressent un tel
apaisement que c’en est presque troublant. Mais pour cela il a fallu sortir de cette sidération mise
en place dans un machiavélisme effrayant. Pour ceux qui en ont fait le choix, s’est révélé alors une
formidable opportunité de sortir d’un carcan des plus nocifs et contre nature. Mais comme l’animal
qui a passé sa vie en cage, lorsque la grille s’ouvre et que les barreaux de sa prison disparaissent, il
nous faut, à nous aussi, redécouvrir ou parfois même découvrir et apprivoiser une vie qu’on avait
oubliée ou peut-être même pas envisagée.

Pour certains d’entre nous, cette crise, qui dans son sens premier, signifie croisée des chemins,
impose naturellement de faire un choix : regretter et s’accrocher à ses barreaux, car c’est là que l’on
a pris l’habitude de survivre, ou choisir l’inconnu avec toutes ses incertitudes mais aussi ses
promesses.

De l’entendre ainsi formulé, cela lui donne une dimension tangible car il nous incombe alors, à
chacun d’entre nous, de faire le choix de sortir ou non de cette cage. Cela n’a rien de facile :
l’inconnu a sa part d’effrayant et impose une prise de conscience et une autonomie personnelle.

Un risque qui donne d’autant plus de saveur alors à chacun de nos choix. Et si la chute éventuelle
peut faire mal, elle ne peut que renforcer celui qui parvient à se relever.

Désormais il semble que de vouloir vivre passe par la désobéissance en un certain nombre de lois de
notre système. Si cela n’est pas dans notre nature profonde, il convient de parvenir à faire un travail
personnel sur l’acceptation de cette idée, que ce qui est répréhensible aux yeux de notre société est
une évidence criante d’un point de vu physiologique.

En effet, comment accepter de se priver de l’oxygène, notre carburant naturel, pourrait n’avoir
aucune conséquence néfaste sur notre organisme ? Si l’on parvient à retrouver une lecture naturelle
des choses, et ici de ce qui a trait au corps lui-même, alors la culpabilité de ce qui relèverait d’une
infraction n’a plus lieu d’être et la peur de cette sanction fait place au respect de la vie dans ce
qu’elle nous offre de plus précieux. Qui peut s’octroyer le droit de vie ou de mort sur nous même ?
Ce qui pouvait paraître alors comme un geste de désobéissance, se déleste du poids, quasiment
angoissant, d’une forme d’indiscipline, pour laisser place à la sérénité d’un rapport juste avec la
physiologie du corps et le respect de la vie elle-même.

Notre soirée a révélé non pas de doux rêveurs désireux d’ignorer la noirceur de l’actualité et la
perfidie de humanité dans tout ce qu’elle est capable de pire, mais au contraire des gens qui ont
chuté, et continuent de chuter mais qui ont pris conscience que l’humain est un être de lien et que
vivre sa vie est déjà une manifestation d’héroïsme. Qui y a-t-il de plus héroïque en effet que de
savoir rester soi quand on nous imposerait d’être quelqu’un d’autre ? Etre soi, fidèle et juste avec
soi même, humble dans la place que l’on occupe et respectueux de la différence de l’autre.

C’est un travail de tous les jours, et parfois certains sont plus difficiles à traverser, mais le bénéfice
que l’on tire de cet enseignement est un tel apaisement qu’il permet d’en apprécier chaque instant
fusse-t-il le dernier. Car il est important, peut être plus que jamais, de se positionner par rapport à la
mort. La sienne, d’abord, mais aussi celle de ceux qui nous sont chers.
La peur de la mort se transforme trop vite en une peur de vivre.
Et passer à côté des petites choses de la vie, c’est passer à côté de la vie elle-même.

Les témoignages de ce soir ont donné une leçon de vie dans ce qu’elle a de plus beau et fragile. Et
lorsque l’on a eu la chance de prendre conscience de cela, même s’il n’est pas toujours évident de se
le remémorer, le corps, le coeur et l’esprit l’ont intégré au plus profond de l’être. La simple volonté
d’accepter plutôt que de lutter permet alors de faire remonter cet état d’apaisement propice à une
sérénité bienveillante.

Chacun ayant ses propres moyens d’y parvenir, que ce soit dans l’expérimentation d’un lâcher prise
corporel, dans la recherche d’une dimension voire d’une communication spirituelle ou encore dans
le partage humain vrai et authentique, chacun retrouve, à sa manière, ce retour au vivant, au
concret et à ce qui le fait vibrer.

Même balloté par les flots impétueux d’une société parfois inconsciente, cela lui permet de traverser
les tempêtes, le coeur plus léger, maitrisant sa peur de par sa seule acceptation.

Au-delà de l’adage qui consisterait à choisir de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, parfois la
sémantique, lorsque l’on prend le temps d’en entendre le son, en révèle aussi un autre sens.

En effet, inévitablement et très naturellement, il a été question, ce soir, des soignants « suspendus ».
Et si ce terme peut avoir un caractère angoissant de par sa forme d’allusion à l’image sidérante du
pendu, lorsque l’on fait le choix de l’appréhender d’un autre côté, cela donne une idée tout autre.
Celle de la légèreté, d’apesanteur, où l’on ne touche plus le sol, le tangible, et où l’on s’élève.
Comme le ballon se débarrasse du lest pour prendre de la hauteur, à écouter ces témoignages, on
peut rapidement y voir une similitude. Bien que ce ne soit aucunement avec une intention
bienveillante, un lourd fardeau semble leur être retiré. C’est avec un profond respect pour leur rôle
indispensable à notre société et une considération compatissante de leur condition économique, que
s’est manifestée à moi cette révélation.

Encore une fois, il nous appartient de choisir comment appréhender ce qu’il nous est donné de vivre.
En victime ou en explorateur de tous les possibles.

Bien évidemment, je remercie tous ceux qui ont contribué à faire de cette soirée ce moment si
précieux. Au-delà du plaisir de l’échange chaleureux, cela a été pour moi une révélation de certaines
évidences qui ne demandaient qu’à se manifester. Je tenais donc, à titre personnel, à les en
remercier chaleureusement pour ce qu’ils m’aideront à tenir lorsque la houle s’intensifiera.

Prenez soin de vous et qu’importe la déferlante, cultivons notre différence. Elle fait notre richesse
et anoblie nos échanges. Il ne sera jamais perdu le temps de l’émerveillement. Il donne accès au
respect de toutes choses dans ce qu’elles ont de précieux et fragile. La vie a ceci de magique qu’elle
nous en dévoile toute sa saveur éphémère par les épreuves qu’elle nous impose de traverser.

A nous d’en saisir l’opportunité d’en apprécier chaque instant car il est unique.

Et si le sourire enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui l’offre, à l’heure où l’on nous
impose la litanie incessante de la contamination, n’oublions jamais que le rire est contagieux !

Bien à vous
OMER !

Campagne de sensibilisation de tous les lieux imposant le PASS - "SANITAIRE"
      grâce aux affiches A4 disponibles sur demande.

Distribution du tract de l'Impasse (en cours de réalisation)

Rencontre avec le Maire de Mâcon samedi 8 octobre 10h lieu habituel.

Préparation d'une grande rencontre comme celle de Cluny, en fin d'année, pour informer, fédérer, galvaniser, rassurer, dynamiser et partager.

Reconduite des Mobilisations lieux et jours habituels.

Réflexion sur des lieux et des moments de rencontres